Thursday, November 30, 2006

Un petit bijou de blague

L'ex-épouse

Le premier jour, elle a emballé ses effets personnels dans des boites, des malles et des valises...

Le deuxième jour, les déménageurs sont venus pour les emporter...

Le troisème jour, elle s'est assise pour la dernière fois dans leur salle à manger, et à la lueur des chandeliers, bercée par une douce musique de fond, elle s'est fait un festin de crevettes, de caviar et de champagne. Lorsqu'elle a terminé son repas, elle est allée dans chacune des pièces de la maison et a déposé, dans le creux des tringles à rideaux, les crevettes qu'elle n'avait pas mangées. Elle a ensuite bien nettoyé la cuisine et quitté la maison.

Lorsque son mari et sa nouvelle petite amie sont revenus s'installer à la maison, ils ont filé le parfait amour durant les premiers jours.

Puis, lentement, la maison a commencé à sentir mauvais. Ils ont tout essayé : nettoyer, récurer, frotter, cirer, aérer... En vain. Ils ont alors fait vérifier les conduits d'aération, afin de s'assurer qu'il ne s'y trouvait pas de cadavres de rongeurs en putréfaction.

Tous les tapis, moquettes et tissus muraux ont été nettoyés à la vapeur, et des purificateurs d'air installés aux quatre coins de la maison. Comme l'odeur persistait, le mari et sa petite amie sont partis quelques jours à l'hotel, le temps qu'une entreprise d'extermination vaporise des produits anti-bestioles dans toute la maison. Lorsqu'ils sont revenus l'odeur était toujours là. Ils ont alors décidé de faire remplacer les tapis et moquettes, pour une somme faramineuse.

Et l'odeur a persisté. Leurs amis ont cessé de venir leur rendre visite, le facteur faisait un détour et oubliait de leur distribuer le courrier, la femme de ménage a donné sa démission...
Finalement, incapables d'endurer la pestilence, ils ont décidé de déménager dès que la maison serait vendue.

Un mois plus tard, et bien qu'ils aient réduit leur prix de vente de moitié, ils ne trouvaient toujours pas d'acheteur pour leur maison puante. Le mot était passé, et même les agents immobiliers ne répondaient plus à leurs appels. En dernier recours, ils ont emprunté une importante somme d'argent pour pouvoir acheter une autre maison.

L'ex-épouse de l'homme lui a téléphoné, histoire de prendre de ses nouvelles. Il lui a raconté la saga de la maison puante. Elle l'a écouté poliment, puis lui a dit qu'elle s'ennuyait terriblement de cette maison, et qu'elle serait prête à accepter de réduire ses demandes dans leurs négociations de divorce si elle pouvait récupérer la maison. Sachant que son ex-épouse ne pouvait s'imaginer à quel point les odeurs de la maison étaient pestilentielles et insupportables, le mari voulut bien lui céder la maison pour le dixième de sa valeur réelle, à la condition qu'elle signe les papiers le jour même.

Elle accepta et, dans l'heure, les avocats de l'ex-mari lui envoyèrent les papiers. Une semaine plus tard, l'homme et sa nouvelle petite amie affichaient un sourire narquois en regardant les déménageurs emballer toutes leurs affaires et les déménager dans leur nouvelle maison.

Tout, absolument tout.

Y compris les tringles à rideaux.

7 comments:

  1. la revanche est un plat qu'on mange froide!

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  2. Hilarious ! True or apocryphal one wonders ? Here's an English translation I found on the Web:

    THE CURTAIN RODS

    She spent the first day packing her belongings into boxes, crates and suitcases.

    On the second day, she had the removalists come and collect her things.

    On the third day, she sat down for the last time at their beautiful dining room table by candlelight, put on some soft background music, and had a last supper of a kilo of prawns, a jar of caviar, and a bottle of Verdelho.

    When she had finished, she went into each and every room and deposited a few half-eaten prawn shells, dipped in caviar, into the hollow of the curtain rods.

    She then cleaned up the kitchen and left her home.

    When the husband returned with his new girlfriend, all was bliss for the first few days.

    Then slowly, the house began to smell. They tried everything; cleaning and mopping and airing the place out. Vents were checked for dead rats, and carpets were steam-cleaned. Air fresheners were hung everywhere.

    Exterminators were brought in to set off gas canisters, during which they had to move out for a few days, and in the end they even paid to replace the expensive wool carpeting.

    Nothing worked.

    People stopped coming over to visit...

    Repairmen refused to work in the house...

    The maid quit...

    Finally, they could not take the stench any longer and decided to move.

    A month later, even though they had cut their price in half, they could not find a buyer for their stinky house. Word got out, and eventually, even the local realtors refused to return their calls.

    Finally, they had to borrow a huge sum of money from the bank to purchase a new place.

    The ex-wife called the man, and asked how things were going.

    He told her the saga of the rotting house.

    She listened politely, and said that she missed her old home terribly, and she would be willing to reduce her divorce settlement in exchange for getting the house back...

    Knowing his ex-wife had no idea how bad the smell was, he agreed on a price that was about 1/10th of what the house had been worth...But only if she were to sign the papers that very day.

    She agreed, and within the hour, his lawyers delivered the paperwork.

    A week later, the man and his new girlfriend stood smirking as they watched the moving company pack everything to take to their new home........including the curtain rods.

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  3. I wish I had put old crevettes in his cupboards too!

    NG

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  4. La vengeance, yes, can be sweet indeed. Do you remember the English lady who cut the silk ties in half, and one arm off all the Saville Row suits belonging to her husband who had kicked her out to bring in a bimbo?

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  5. And did you hear about the Brit who kept an apartment in New York. He was airline cabin staff, as I recall. Well, he had a row with his partner, who moved out, but taking with her a spare key.

    When he got back to his apartment, after an absence of two weeks, he found the phone was off its hook. And when he went to put it back, he heard a small voice, an English one, saying: "At the third stroke, it will be five, thirty five, precisely......"

    The phone bill was the stuff nightmares are made of .....

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  6. Elle est maligne, cette femme!

    Love the story, thanks for sharing it.

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  7. oh how I wish............

    I know the best revenge is to go on and have a happy life but

    oh how I wish.........

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